The Federal Republic of Germany ordered 190 million iodine tablets to stock up for nuclear accidents. Officially, this is explained by the danger of reactor accidents in neighboring countries. Patrik Köbele, chairman of the DKP, explains: “It is doubtful whether this is the only reason for increasing the stocks five times, as the danger from these reactors is not new. This is probably why the current test of a medium-range rocket by the USA and the plans to modernize nuclear weapons in Büchel in Rhineland-Palatinate also play a role. But iodine tablets do not help against the danger of a nuclear war, only disarmament will help.” That is why the DKP is calling for the withdrawal of all nuclear weapons from Germany. No stationing of new medium-range missiles. Withdrawal of US troops, whose stationing this year alone costs 75 million euros. Since 2012, Germany has spent 480 million euros on building projects by NATO countries in Germany, the lion's share of which went to the USA.

Jodtabletten gegen Atomkrieg?

Die Bundesrepublik bestellt 190 Millionen Jodtabletten, um die Vorräte für atomare Störfälle aufzustocken. Offiziell wird das mit der Gefahr von Reaktorunfällen in Nachbarländern erklärt. Patrik Köbele, Vorsitzender der DKP erklärt dazu: „Ob dies der einzige Grund für die Verfünffachung der Vorräte ist, darf bezweifelt werden, schließlich ist die Gefahr durch diese Reaktoren nicht neu. Vermutlich spielt deshalb auch der aktuelle Test einer Mittelstreckenrakete durch die USA und die Pläne zur Modernisierung der Atomwaffen im rheinland-pfälzischen Büchel eine Rolle. Aber Jodtabletten helfen nicht gegen die Gefahr eines Atomkrieges, da hilft nur Abrüstung.“ Deswegen fordert die DKP: Abzug aller Atomwaffen aus Deutschland. Keine Stationierung neuer Mittelstreckenraketen. Abzug der US-Truppen, deren Stationierung allein in diesem Jahr 75 Millionen Euro kostet. Seit 2012 hat Deutschland 480 Millionen Euro für Bauvorhaben von NATO-Ländern in der Bundesrepublik ausgegeben, der Löwenanteil davon ging an die USA. 

Des comprimés d'iode contre la guerre nucléaire ?

La République fédérale d’Allemagne a commandé 190 millions de comprimés d’iode pour avoir des réserves en cas d’accident nucléaire. Officiellement, cela s’explique par le danger d’accidents de réacteurs dans les pays voisins. Patrik Köbele, président du DKP, explique : « Il est douteux que ce soit la seule raison du quintuplement des stocks, car le danger que représentent ces réacteurs n’est pas nouveau. C’est probablement la raison pour laquelle l’essai actuel d’un missile de moyenne portée par les États-Unis et le projet de modernisation des armes nucléaires à Büchel, en Rhénanie-Palatinat, jouent également un rôle. Mais les comprimés d’iode n’aident pas contre le danger d’une guerre nucléaire, seul le désarmement aide. » C’est pourquoi le DKP demande le retrait de toutes les armes nucléaires d’Allemagne. Pas de stationnement de nouveaux missiles de moyenne portée. Retrait des troupes américaines, dont le seul stationnement cette année coûte 75 millions d’euros. Depuis 2012, l’Allemagne a consacré 480 millions d’euros à des projets de construction réalisés par des pays de l'OTAN en Allemagne, dont la part du lion est allée aux États-Unis.